Après une cérémonie de clôture qui a rassemblé la musique camerounaise, en présence de nombreux officiels, dont le président camerounais Paul Biya, qui s'est offert un tour de stade en voiture avec son épouse Chantal, la finale tant attendue a commencé, au stade omnisports Paul Biya d’Olembé à Yaoundi.
Dans cette finale, la troisième dans l’histoire des sénégalais et la huitième pour les Egyptiens, le Sénégal a été bien supérieur dans le jeu face à une équipe d'Égypte qui n'a jamais cherché à jouer.
Les Lions de la Teranga ont dû attendre la fin de la séance de tirs au but, puisque le temps règlementaire et le temps additionnel se sont terminés 0-0, pour enfin remporter leur premier trophée de leur histoire. Sadio Mané a conclu la séance en réussissant son penalty, alors que Gabaski, le portier Egyptien lui en avait bloqué un en début de match (7’) (0-0, t.a.b. 4-3).
Malgré les modestes débuts de l'équipe sénégalaise dans cette CAN, qui a remporté de justesse son match d'ouverture, puis s'est contentée de deux matchs nuls consécutifs pour se qualifier au tour suivant s’adjugeant la 1ère place avec 5 points, les coéquipiers de Mané ont poursuivi leur lente progression en huitième de finale en battant le Cap-Vert par 2 à 0. En quart de finale, l'équipe de Teranga s'est réveillée et a montré un grand potentiel lors de son match contre la Guinée équatoriale sur le score de 3 buts à 1, le même résultat qu’ils ont réalisé aux dépens du Burkina Faso, pour atteindre la finale.
Aliou Cissé avait dit qu'il ne croyait pas au "jamais deux sans trois", après ses deux défaites en finale de la CAN (2002 contre le Cameroun , 2019 contre l’Algérie). Peut-être que le coach Sénégalais croit davantage à l'autre adage qui fait du "troisième la bonne". Cette fois, le Sénégal répare donc une anomalie en soulevant le trophée pour sa 16ème participation.